Le gouvernement semble prêt à réagir après une semaine de protestations aboutissant à des violences sur les Champs-Élysées samedi dernier, lorsque les manifestants se sont heurtés à la police anti-émeute. La célèbre avenue s’est transformée en une « zone de guerre ». La suite pour plus de détails
La manifestation de samedi a tourné au vinaigre
Les gilets jaunes se sont heurtés aux forces de l’ordre samedi ,24 novembre, sur les Champs-Élysées. Des milliers de personnes se sont rassemblées dans la capitale française et ailleurs en France, dressant des barrages routiers et mettant le feu pour exprimer leur colère contre la hausse des taxes sur les carburants. Certains criaient « Macron, démissionne », tandis que d’autres brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Mort aux impôts ».
Il s’est avéré que le nombre d’opérations a été nettement néanmoins inférieur à ce qu’il était ces derniers jours. Les manifestants ont par ailleurs rencontré des difficultés dans certaines parties du pays. Notamment en Bretagne, dans les départements de la Côte d’Armor et du Finistère.
Après l’incendie des structures et le renversement des véhicules, la police a déployé du gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser environ 8 000 des manifestants. Selon la police, des dizaines de manifestants ont été arrêtés samedi à Paris pour avoir lancé des projectiles et commis d’autres actes de violence. Au moins huit personnes, dont deux policiers, ont été blessées, selon les autorités.
« Cela va déclencher une guerre civile. Et moi, comme la plupart des autres citoyens, sommes tous prêts« , a avancé un manifestant de 21 ans.
À la prochaine ?
Après ce violent affrontement entre les gilets jaunes et les forces de police, on parle déjà sur les médias sociaux d’organiser une autre manifestation à Paris, samedi prochain. Des dizaines de milliers de personnes ont affirmé être prêtes à y prendre part. Certains dirigeants non officiels du mouvement ne soutiennent cependant pas l’idée d’une nouvelle manifestation. Ils espèrent surtout à ce que des mesures soient prises par le gouvernement.
Macron a effectivement promis un pacte social pour aider les citoyens français à payer pour la soi-disant « transition écologique ». Des mesures législatives ont été annoncées lundi, après une réunion du Cabinet.
Selon les observateurs, le nouveau projet de loi présenté par le ministre des Transports devrait également inclure des mesures visant à renforcer les transports publics dans la France rurale. Cela, afin de réduire la dépendance de la population à l’automobile. Il serait peut-être temps d’opter pour une alternative, comme rouler sans effort en vélo à assistance électrique.